Des panneaux solaires… dans l’espace ? Quand la science-fiction rencontre la transition énergétique
Et si demain, nous produisions de l’électricité verte 24h/24, sans interruption, depuis l’espace ? Ce concept futuriste de centrales solaires orbitales est en train de passer de la science-fiction à la réalité. Plusieurs pays et organismes internationaux travaillent activement sur cette technologie prometteuse qui pourrait révolutionner notre approche des énergies renouvelables.
L’énergie solaire spatiale : comment ça fonctionne ?
Le principe est fascinant : installer d’immenses panneaux solaires en orbite terrestre, là où le soleil brille en permanence, puis transmettre cette énergie vers la Terre. Contrairement aux installations photovoltaïques terrestres que nous connaissons bien chez GROUPE ROY ÉNERGIE, ces panneaux spatiaux ne seraient jamais affectés par les nuages, la nuit ou les saisons.
Voici comment fonctionnerait une centrale solaire orbitale :
- La collecte : des satellites équipés de vastes panneaux solaires captent l’énergie du soleil à environ 36 000 km d’altitude
- La conversion : l’électricité produite est transformée en micro-ondes
- La transmission : l’énergie serait envoyée vers une station de réception au sol, une étape qui reste pour l’instant expérimentale et à l’étude.
- L’injection : cette énergie est convertie en électricité puis injectée dans le réseau électrique
Une étude prometteuse pour l’Europe
Selon une étude récente menée par des chercheurs du King’s College de Londres et publiée en août 2025, l’énergie solaire spatiale pourrait répondre à 80 % des besoins en énergies renouvelables de l’Europe d’ici à 2050. Les chercheurs estiment que grâce à un système utilisant des miroirs réflecteurs en orbite, il serait possible de :
- Réduire de plus de 70 % les besoins en batteries pour le stockage, bien que des solutions de stockage saisonnier, comme l’hydrogène, restent nécessaires pour équilibrer des variations saisonnières.
- Remplacer jusqu’à 80 % de la capacité éolienne + solaire terrestre.
- Diminuer les coûts du système énergétique européen d’environ 36 milliards d’euros par an.
- Économiser 7 à 15 % sur les dépenses globales d’infrastructures énergétiques
- Diminuer jusqu’à 15 % les coûts de décarbonation de l’énergie en Europe.
Le Dr Wei He, auteur principal de l’étude, souligne l’importance potentielle de cette technologie dans la transition énergétique nécessaire pour atteindre la neutralité carbone.
Le Japon ouvre la voie avec le projet OHISAMA
Le pays du Soleil-Levant est aujourd’hui en tête de cette course technologique. Dans le cadre du projet OHISAMA (qui signifie « soleil » en japonais), le Japon prévoit de lancer un satellite prototype révolutionnaire très prochainement.
L’énergie collectée sera stockée dans une batterie, puis convertie en micro-ondes et transmise vers un réseau de 13 antennes au sol couvrant 600 mètres carrés. En raison de la vitesse du satellite, la transmission ne durera que quelques minutes, et il faudra plusieurs jours pour recharger la batterie.
Bien que modeste, cette expérience pose les bases d’un déploiement à plus grande échelle. Les chercheurs ont déjà effectué des tests terrestres réussis et prévoient une démonstration depuis un avion avant le lancement du satellite.
Mais le Japon n’est pas seul dans cette aventure.
Une course mondiale déjà lancée
Les États-Unis
En 2023, le California Institute of Technology (Caltech) a réussi la première transmission d’énergie sans fil depuis l’espace avec son démonstrateur SSPD-1, prouvant sa faisabilité technique. Le test a transmis quelques kilowatts sur plusieurs centaines de mètres vers un récepteur au sol, ouvrant la voie à des projets plus ambitieux de centrales solaires spatiales pour les décennies à venir.
L’Europe
L’Agence Spatiale Européenne (ESA) a lancé le programme SOLARIS pour étudier la faisabilité de panneaux solaires dans l’espace afin d’alimenter le réseau électrique européen. Le financement a été approuvé en 2022, et une décision finale sur le développement d’un démonstrateur est attendue d’ici fin 2025.
Si le projet aboutissait, l’énergie solaire spatiale pourrait fournir une électricité continue 24h/24, complémentaire au solaire et à l’éolien terrestres. Selon des études récentes, elle pourrait couvrir jusqu’à 80 % des besoins en énergie renouvelable de l’Europe et réduire le besoin de stockage.
La Chine
La Chine étudie activement le solaire spatial, avec des projets visant à capter l’énergie depuis l’orbite et la transmettre vers la Terre par micro‑ondes. Des universités comme Xidian University ont déjà testé des récepteurs au sol et des systèmes de conversion.
Le pays prévoit des satellites expérimentaux pour la décennie 2030, mais aucune centrale opérationnelle n’est encore confirmée. Ces initiatives font partie du plan spatial chinois 2024‑2050, qui consacre plusieurs milliards de dollars à la recherche sur l’énergie solaire orbitale.
Les défis à surmonter
Malgré son potentiel, l’énergie solaire spatiale fait face à des obstacles considérables :
Le coût astronomique
Selon la NASA, l’électricité produite depuis l’espace pourrait coûter 0,61 USD/kWh, contre 0,05 USD/kWh pour le solaire terrestre. Autrement dit, la version spatiale serait environ 12 fois plus chère, en raison des frais de lancement, de fabrication et de maintenance des infrastructures en orbite.
La complexité logistique
Mettre en orbite des centrales nécessiterait des centaines de lancements de fusées lourdes. Pour produire un gigawattheure d’électricité, environ 68 vaisseaux seraient nécessaires, ce qui pose la question de la faisabilité économique et environnementale.
L’impact environnemental
Comme le souligne Henri Barde, ingénieur à l’ESA, les milliers de lancements nécessaires rejetteraient d’importantes quantités de polluants dans la stratosphère.
Le paradoxe est de taille : pour produire de l’énergie verte, il faudrait d’abord générer une pollution considérable.
Les risques spatiaux
Les satellites seraient vulnérables aux débris spatiaux, un risque croissant avec l’augmentation du nombre de lancements. Une collision pourrait entraîner une perte de service majeure et créer encore plus de débris.
Les préoccupations de sécurité
La transmission par micro-ondes suscite des inquiétudes légitimes concernant les risques pour la santé humaine et animale, ainsi que les potentiels détournements militaires de la technologie.
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